Pour Octobre, nous avons choisi une demoiselle, et pas des moindres : Margaux Vigié n’est autre que la recordwoman de victoires au Roll’Athlon 100, puisque depuis sa première participation (et victoire) en 2014, personne n’a réussi à la déloger…
Fidèle et fan de l’épreuve elle nous livre ici ses impressions… et peut-être même quelques secrets 🙂
Qu’est-ce qui m’as motivé à venir ? Euuuuh mon coach ça marche ahah ? Il savait que j’aimais bien les efforts longs donc il m’a dit de proposer à Cadomotus si je pouvais aller le faire.
Pour le secret et la gestion de course, vu qu’on à faire à une course mixte, pour une fois on (les filles) peut se planquer dans un peloton et jamais prendre de relais eheh, la tactique c’est être forte physiquement et suivre les garçons de tête le plus longtemps possible, ça s’est toujours plus ou moins passé comme ça pour moi ahah… Bon sauf quand j’ai une édition qui s’est faite à trois ahah. Et si à la fin tu es encore avec une dame et que tu n’as pas réussi à la lâcher dans la dernière montée, ben tu as plus qu’à avoir bossé les sprints à l’entrainement pour un bon 200m ahah 🙂
Quand je suis arrivée le vendredi, c’était ma deuxième ou peut-être troisième année, je commençais à connaitre du monde et ça m’as permis d’aider l’organisation, et je l’ai bien vécu ahah ! Un jour de plus à la »montagne », le footing de récup le long du Rhône ‘ya pire ! Et voilà je remercie encore tout l’équipe de la Rollathlon pour m’accueillir comme une famille depuis 4 ans 🙂
Je ne sais pas encore, je suis de plus en plus tourné vers le vélo donc l’avenir nous le dira 😉
Avis aux « challengeuses » : Margaux ouvrira peut-être une brèche en 2018
Voici notre deuxième interview pour préparer cette édition 2018. Anita est une patineuse allemande très sympa et qui, vous pourrez le constater est assez fan du Roll’Athlon 100. A noter qu’elle as accroché un podium à son palmarès en 2017 !
J’habite en Allemagne, à Limburgerhof, entre Ludwigshafen et Speyer (pour ceux qui ne situaient pas bien avant cette petite précision !). Avec des amis, on participe souvent aux « Tuesday Skate Nights » à Francfort. C’est l’organisateur des Skate Nights qui organise aussi des voyages Roller qui nous a branchés sur le Roll’Athlon 100.
2017 était ma troisième edition. J’ai participé à chaque fois à la course 103km roller.
Je suis membre des patineurs Rhein-Neckar, une association de patineurs. Je m’entraîne généralement 1 fois par semaine, 2 heures. L’été nous participons aux « SkateNights » (les randos urbaines) chaque semaine. Parfois je patine aussi sur le Hockenheimring. Je participe aussi à certains évènements (Rhine-on-skates par exemple).
La première fois, j’étais plutôt détendue. C’est lors de la seconde édition que c’était plus tendu car j’ai roulé avec un groupe vraiment rapide… Du coup, dans les descentes je m’écartais du peloton… et c’était une bonne décision.
Les 3 dernières années, je suis venue avec le groupe TNS Goes (http://www.tns-goes.de/). Pour la suite on verra…. Le trajet jusqu’à Seyssel fait partie du voyage : nous patinons de Mulhouse à Besançon, faisons un transfert jusqu’à Seyssel, un autre transfert à Dole après la course, puis encore une session de patinage entre Dole et Besançon.
J’aime les longues distances. J’aime aussi beaucoup l’atmosphère du Roll’Athlon 100 avec la Pasta Party le samedi, mais aussi les heures qui suivent l’arrivée. D’ailleurs ces dernières sont un vrai bonheur : tout le monde est content et oublie très vite les montées et/ou descentes parfois difficiles, ainsi que les kilomètres de grattons (en allemand, on appelle ça « Nuss-Krokant » – « croquant noix/noisettes »)
Bien sûr ! La date est déjà bloquée dans mon calendrier. J’ai hâte d’en être encore une fois! Je sais que c’est beaucoup de travail d’organisation et je remercie vraiment les gens qui s’impliquent dans cet évènement.
Rendez-vous est pris !
Si vous faites du roller de vitesse, vous connaissez forcément Nolan Beddiaf. L’année 2017 l’aura profondément marqué sur de multiples aspects, mais ses résultats internationaux ont été au rendez-vous, avec 2 titres de champion du monde (Marathon et 20km Elimination) et autant d’Europe (20km Elimination et 10km à points). Absent au Roll’Athlon 100 pour cause de blessure, il reste pour l’instant le seul (homme) à avoir gagné 2 fois l’épreuve, sous les couleurs d’EO Skates.
Oui 2 belles victoires bien différentes mais importantes ! 🙂 Celle avec Guillaume (2016) était la plus facile car on courrait ensemble mais je retiens particulièrement la première (2015, puisque en 2014 Nolan termine 4ème) car elle n’était pas simple et que ça c’est décidé au sprint !
Oui à 2 reprises même, j’ai eu la chance d’être dans cette colocation énorme ! 🙂 J’ai commencé par là aux 3 pistes alors ça me fait effectivement plaisir ! D’ailleurs, ça me rappelle l’orage énorme qu’il y avait eu pendant la nuit dans le gymnase c’était impossible de dormir d’ailleurs ! 🙂
Nous aimons cette proximité des champions comme toi et des patineurs/randonneurs lambda. Est-ce que ce partage a de la valeur pour toi ?
C’est pourquoi j’adore venir à la Roll’athlon car au milieu de la saison elle permet de revenir à la base et de se rendre compte de la chance qu’on a d’être à haut niveau, et puis c’est grâce à des tous les patineurs que nous là-haut on peut faire de belles chose au niveau international. C’est leur rendre la pareille, et dans une organisation comme celle-ci c’est vraiment cool! 🙂
Je ne pense qu’elle fasse peur. Je dirai plutôt que par rapport aux échéances internationales c’est souvent compliqué : en 2017 ça l’était, et en 2018 ça le sera encore!
Pour le moment je ne sais pas si je serai là en 2018. Les Championnats du Monde seront 1 mois après la Roll’athlon, donc pas évident par rapport à la préparation… je ne ferme pas la porte mais plutôt non s’il fallait répondre aujourd’hui !
Merci Nolan pour tes réponses ! L’équipe du Roll’Athlon 100 te souhaite une très belle saison 2018 et nous espérons te revoir sur nos routes dans les années à venir.
Pour cette quatrième interview, nous avons choisi un couple, qui a fait en 2017 son premier Roll’Athlon 100. Ces patineurs franciliens nous avaient déjà fait parvenir quelques semaines après le Roll’Athlon 100 2017 un pêle-mêle de LEUR AVENTURE. Au-delà de l’interview en bonne et due forme, ils partagent ici leur petite histoire dans le roller, le récit de leur week-end, et ce pêle-mêle photos. Pas de palmarès, mais beaucoup de bonheur !!!!
Merci à Lucie et Franck pour cette contribution ! (Remarque aux randonneurs néophytes : lisez jusqu’au bout, et n’ayez pas peur…)
Le Roll’Athlon 100, c’est avant tout :
– Une ambiance, des rencontres, du partage et une convivialité hors pair.
– Une organisation en tous points au top !
– Un parcours de choix avec des paysages magnifiques…
– Un mélange de plaisir et de souffrance aussi, faut le dire.
– Mais quelle satisfaction de se prouver à soi-même qu’il est possible de relever le défi.
Nous concernant, bien qu’inscrits dans la catégorie ouverte aux randonneurs, nous avons vécu notre 1er Roll’Athlon comme une course avec pour objectif d’aller jusqu’au bout et de se dépasser. S’il est possible de donner quelques conseils, nous dirions que l’idéal est de rouler en train car cela permet de gérer son effort sur la longueur. Ah, si vous entendez dire qu’il vaut mieux « être frais au km 80 », et bien croyez-nous, ce n’est pas une légende ! Si vous voulez tenter l’aventure, faites-le, faites de votre mieux et quelles que soient les difficultés, n’oubliez pas de garder le sourire.
Cette fabuleuse expérience nous a conduits à faire de belles rencontres… Depuis, nous avons décidé de nous initier à la pratique du roller de vitesse en rejoignant le club de l’USMV roller (77). Oui, nous serons présents à Seyssel le 3 juin prochain ! Le Roll’Athlon figure au 1er plan de nos objectifs personnels pour la saison 2018. Entourés de nos amis et coachs, nous espérons pouvoir à nouveau boucler la boucle des 103km ! Cette année, nous savons à quoi nous attendre… Alors nous ferons en sorte d’être un peu mieux préparés. Quoi qu’il arrive, nous garderons en tête la devise de Pierre de Coubertin : « Le sport va chercher la peur pour la dominer, la fatigue pour en triompher et la difficulté pour la vaincre ».
Vive le roller !
Nous avons découvert le roller en ligne en 2000. Depuis 2015, nous sommes inscrits au club « Croc Roller loisir » de Villemomble en région parisienne. Nous apprécions la convivialité des sorties en famille et entre amis. De fil en aiguille, nous découvrons le programme des randonnées vertes proposées par la FFRoller Sports. Ainsi, nous participons à deux reprises à la randonnée des lacs, dans la région de Troyes (60 km pour notre 1ere édition avec la promesse tenue d’aller au bout du parcours soit 80 km l’année suivante). Les sorties longues nous plaisent… Pendant les vacances, nous faisons entre autre Bordeaux / Lacanau tous les deux !
Le 1er mai 2017, nous parcourons les 100km de la Trans’oise. Ce jour-là, nous faisons la rencontre d’un passionné, qui nous fera découvrir l’existence du Roll’Athlon ! Motivés à l’idée de découvrir de magnifiques paysages et une ambiance propre à ce type d’événement sportif, nous décidons de nous engager pour notre 1ère édition, le 18 juin 2017, dans la catégorie randonneurs 103km. Nous sommes à ce moment-là, tout-à-fait insouciants :-).
Pendant le mois et demi précédant la course, l’excitation cède la place à une pointe de stress. La peur de ne pas être à la hauteur nous gagne. Nous nous en remettons alors aux conseils avisés de notre mentor qui ne manquera pas de nous renseigner sur les modalités et particularités de cette course (topographie, profil et gestion de la course, organisation…). Nous comprendrons plus tard que le Roll’Athlon n’a rien d’une randonnée. Lors d’une course, l’objectif est de ne pas s’arrêter. On ne s’arrêtera donc jamais !
Malgré un entraînement plus que relatif, c’est forts de tous ces conseils et d’une grande détermination que nous nous présentons souriants sur la ligne de départ.
Au matin de ce 18 juin, nous regrettons l’absence de notre ami qui blessé, ne participera pas à cette 6ème édition du Roll’Athlon. Mais par chance, après un orage la veille du départ, la journée s’annonce ensoleillée.
Pendant la 1ère partie de la course, nous roulons en train comme nous ne l’avons encore jamais fait. Un vrai régal… dans la descente, nous faisons même une pointe de vitesse à 50km/h, ça décoiffe ! Les paysages défilent, c’est magnifique… Soudain, au km 56, tout bascule. Le vent est fort, un mal de dos terrible s’installe. Le peloton se disloque. Franck peut encore accrocher le train mais il décide de rester à mes côtés. Mon moral est au plus bas… Nous savons que la suite va être difficile et qu’il va falloir puiser dans les ressources. Je passe alors deux ou trois coups de téléphone, histoire de recharger les batteries ! Les encouragements nous donnent du peps et les pensées positives reprennent le dessus. De toute façon, il n’est pas question d’abandonner. Le dernier ravitaillement franchi et le panneau Anglefort en ligne de mire nous motivent encore un peu plus. Dans la côte, on en bave, Franck part devant et chacun à notre rythme, nous pouvons alors apprécier la descente, et franchir l’arrivée en 5h et 40 minutes.